THEATRE AMATEUR
L’ESCARBILLE est née en 2005 de l’escapade collective de Brigitte Chevallier, Joël Retailleau, Roland Bernerd et Véronique Marroni, quatre étincelles attisées par Bernard Colmet, animateur des Ateliers Théâtre de Saint-Cannat, dans le Pays d’Aix. Bernard Colmet, metteur en scène de l’Atelier du Possible, a tenté de nous apprendre en professionnel qu’amateur pouvait rimer avec rigueur.
Après une Promenade théâtrale, le Barouffe à Chioggia de Goldoni, la Cerisaie de Tchekov, l’univers baroque et tragique du « Sans titre » de Garcia Lorca, quelques pièces courtes de Brecht et de Calaferte, nous avons exploré la forme plus légère du vaudeville et y avons découvert autant de subtilités insoupçonnées que de plaisir à partager.
Un Atelier Théâtre a vocation à toujours poursuivre son chemin vers d’autres horizons, aussi avons nous décidé d’engager cette démarche parallèle de troupe amateur pour ne pas être frustrés de ce plaisir de cabotins, et pouvoir jouer et rejouer « Feu la mère de Madame » de Feydeau.
Cette même démarche a amené Jean Claude Canfora et de Martine Mathieu à rejoindre et étoffer l’Escarbille.
Avec « Cuisine et Dépendances » d’Agnès Jaoui et Jean-Pierre Bacri, nous avons choisi une pièce contemporaine sucrée salée (beaucoup trop salée !) où au travers de la fenêtre de ses voisins on redécouvre la difficulté de vivre, avec ces mesquineries et ces tendresses qui sont si drôles chez les autres…
Nous avons choisi, pour nous approprier cette pièce connue et filmée, une démarche totalement interne et autonome, au niveau de la mise en scène, des décors, du travail théâtral, et nous avons le sentiment aujourd’hui que c’est bien notre travail, notre plaisir, que le public vient voir.
Au rythme d’une troupe amateur, nous attaquons avec enthousiasme un nouveau projet où il sera question d’un royaume en déconfiture, de magicien, de poète masqué, de méchante reine démasquée, et des avantages comparés de la philosophie et de l’argent facile…
L’OISEAU VERT
D’après l’œuvre de Carlo Gozzi
Écrite en 1765, à Venise par Carlo Gozzi, réinventée en 1982 par Benno Besson, l’Oiseau vert est une comédie loufoque, mélange de commedia dell’arte, de conte fantastique et de parodie.
Quelque part entre Blanche Neige et Œdipe, c’est une farce un brin cynique, qui ne fait pas dans la dentelle ni dans la vraisemblance, où tout peu surgir, et même quelques vérités, où il est question d’un royaume en déconfiture, de magicien, de poète masqué, de méchante reine démasquée, et des avantages comparés de la philosophie et de l’argent facile… et où la philosophie et la magie s’affrontent pour remettre de l’ordre dans ce monde…
Mise en scène Roland Bernerd
Distribution
Jean-Claude Camphora
Brigitte Chevalier
Martine Mathieu
Joël Retailleau
Roland Bernerd
Véronique Marroni
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