Le tri, c’est si simple !
Impossible de se tromper ! Le pot de yaourt ? Le paquet de chips ? La conserve de sauce tomate ? La boîte à pizza huileuse ? Ou encore la barquette de jambon ? Plus d’hésitation ! Partout sur le territoire métropolitain, tous les emballages, hormis le verre, peuvent désormais être déposés au même endroit : dans le bac ou la colonne de tri dédiés*. Ils seront collectés puis recyclés pour générer de nouveaux produits.
En limitant l’utilisation des matières non renouvelables, les gestes de tri permettent, à la fois, d’économiser énormément d’énergie et d’éviter l’émission de millions de tonnes de gaz à effet de serre.
Cet été, non aux plastiques sur les plages ou en mer !
Laissons la mer aux poissons ! Tous les ans, 11 200 tonnes de plastique sont déversées dans la nature. Ces déchets rejoignent notre littoral et pénètrent en Méditerranée pour y rester parfois des centaines d’années !
La bouteille plastique, avec le mégot, est le déchet à usage unique le plus retrouvé sur les plages.
Avec le temps, tous ces plastiques se fragmentent en petits morceaux, appelés microplastiques, sans jamais disparaitre complètement.
Des bénéfices environnementaux considérables
Alors la destination des plastiques usagés, c’est le bac ou la colonne dédiés pour être recyclés et ne plus polluer l’écosystème !
Une tonne de bouteilles en plastique recyclé = 2 345 kilos d’équivalent CO2 économisé, soit un parcours en voiture de 21 127 km (ce qui correspond à presque deux allers-retours Marseille-New York) et une consommation énergétique équivalente à 4 837 jours d’une télévision !
Une alternative à la bouteille d’eau en plastique ?
Plus de 300 fontaines à eau sont disponibles sur l’espace public métropolitain pour remplir sa gourde.
Un plan « zéro plastique en mer » à horizon 2025
Et pour aller encore plus loin, la Métropole s’est dotée d’un plan d’actions qui vise à réduire drastiquement la pollution plastique en mer. Aix-Marseille-Provence s’est engagée aux côtés de WWF France vers un objectif zéro déchet plastique en Méditerranée en 2025. Le but est de préserver ce joyau précieux et fragile à l’heure où 79 % des activités côtières sont responsables de la pollution plastique en mer.
Donnons une seconde vie à nos déchets
Le papier collecté est expédié en papeterie pour la fabrication de nouveaux papiers ou cartons.
Le verre est acheminé directement en verrerie pour la fabrication de nouvelles bouteilles.
Les emballages en métal sont transformés en nouveaux emballages en métal ou en autres objets en métal (casseroles, fers à repasser, pièces de voiture, trottinettes, outils, etc.)
Les emballages en plastique sont recyclés en fibre textiles ou en objets divers tels que tuyaux, conteneurs poubelles, pots de fleurs, sièges pour bébé, arrosoirs, etc.
Les textiles en bon état sont revendus dans des friperies, sinon, ils sont envoyés dans des pays demandeurs. Ils peuvent être exploités en usine de filature pour la fabrication de nouveaux vêtements ou linge. S’ils sont trop abîmés, ils sont transformés en chiffons pour l’industrie ou en isolants (phonique ou thermique) pour le bâtiment.
Nous trions de mieux en mieux… Mais nous devons encore mieux faire
Entre les années 2022 et 2019, sur le territoire métropolitain, près de 80 000 tonnes jetées dans les bacs et colonnes de tri (emballages, papier, verre) ont été collectées et valorisées. Soit une progression de 7 % pour les emballages recyclables. Cette progression est de 10 % sur le verre, qui, lui, se recycle à l’infini. L’harmonisation et la simplification des consignes de tri sur toute la métropole ont permis cette progression… Qui, grâce à vous, va encore s’amplifier.
Quant aux déchèteries du territoire, plus de 380 000 tonnes ont été déposées dans ces équipements métropolitains et majoritairement réorientées vers des filières de recyclage ou compostage.
Le meilleur déchet, c’est celui que l’on ne produit pas
Les centres de tri se modernisent, les filières de recyclage évoluent et il est maintenant possible de trier plus et plus simplement. À travers son plan de prévention des déchets ménagers et assimilés, la Métropole s’engage en parallèle à réduire les déchets à la source et à proposer des solutions adaptées à tous les habitants.